Certification
RGE – Qualibat

Téléphone
03 27 70 40 30
Devis sous 48H

Adresse
Zone d’Activités du Bout des 19
59157 Beauvois en Cambrésis

Nous y voici ! L’hiver s’installe, et avec lui ces petits désagréments que l’on connaît trop, des courants d’air qui s’infiltrent, des murs qui peinent à rester chauds, et cette sensation désagréable de devoir se couvrir, même chez soi. À cela s’ajoute la flambée des coûts de l’énergie, qui vous fait hésiter chaque fois que vous ajustez le thermostat. Pour solutionner tout ça, il va falloir s’attaquer à vos fenêtres, car celles-ci sont plus qu’importantes dans l’isolation thermique de votre habitation. Lorsqu’elles sont mal isolées ou dépassées, elles peuvent devenir de véritables passoires énergétiques, qui laissent échapper une grande partie de la chaleur de votre maison. Mais lorsqu’elles sont performantes, elles transforment votre intérieur en un cocon douillet, tout en réduisant vos besoins en chauffage.

Une bonne isolation peut faire toute la différence, non seulement pour votre confort, mais aussi pour votre portefeuille et l’environnement. Pour ces raisons, Mille et une Fenêtres vous explique ici comment faire de vos fenêtres des véritables alliées contre le froid et enfin arrêter de chauffer les rues !

Identifier les sources de déperditions thermiques liées aux fenêtres

Lorsque vos fenêtres sont obsolètes ou mal isolées, elles deviennent des points sensibles par lesquels la chaleur s’échappe. En moyenne, les fenêtres mal isolées peuvent être responsables de jusqu’à 30% des déperditions thermiques d’une maison, une proportion bien supérieure à celle des murs mal isolés, estimée autour de 15%. Cette fuite d’énergie n’est pas seulement une perte de confort, elle engendre également des coûts énergétiques très lourds. Les ponts thermiques sont souvent en cause. Ils se forment principalement autour des cadres de fenêtres non isolés, des joints mal ajustés, ou encore lorsque le vitrage ne répond plus aux standards modernes. Les fenêtres anciennes souvent dotées de simple vitrage, ont des performances énergétiques largement insuffisantes pour retenir la chaleur en hiver. De même, une mauvaise pose peut entraîner des infiltrations d’air ou des fuites qui exacerbent ces pertes.

L’impact économique et environnemental de ces défauts est loin d’être anodin. Une maison équipée de fenêtres peu performantes peut consommer jusqu’à 20% d’énergie en plus pour le chauffage. Pour une habitation de 100m² chauffée au gaz, cela équivaut à une facture annuelle majorée de près de 300€, simplement en raison d’une mauvaise isolation des fenêtres ! Cela signifie également une augmentation des émissions de CO2, avec un effet direct sur votre empreinte écologique. Certains signes ne trompent pas et permettent de détecter ces déperditions thermiques. Condensation persistante sur les vitres en hiver, murs froids à proximité des ouvertures ou encore courants d’air perceptibles. Ces indicateurs montrent qu’il est peut-être temps de changer ses fenêtres pour en adopter des plus performantes.

Comprendre les caractéristiques techniques de vos fenêtres

L’un des éléments importants à prendre en compte dans le choix de vos fenêtres, c’est le coefficient Uw, qui mesure la capacité d’une fenêtre à transmettre la chaleur. Plus ce coefficient est bas, meilleure est l’isolation. Une fenêtre à simple vitrage affiche souvent un Uw supérieur à 5,0 W/m².K, ce qui favorise d’importantes pertes de chaleur. En revanche, un double vitrage moderne peut atteindre un Uw d’environ 1,1 W/m².K, tandis que certaines fenêtres haut de gamme atteignent même des valeurs inférieures à 1,0 W/m².K. Pour une bonne isolation, il est recommandé de choisir des fenêtres avec un Uw inférieur ou égal à 1,3 W/m².K.

D’autres éléments, techniques eux aussi, sont tout aussi importants pour les performances énergétiques des fenêtres, comme les intercalaires et les gaz isolants. Les intercalaires Warm Edge, situés entre les plaques de verre, réduisent les ponts thermiques et améliorent l’isolation. Le remplissage de l’espace entre les vitrages avec des gaz inertes, tels que l’argon ou le krypton, peut renforcer l’efficacité énergétique. À titre d’exemple, un vitrage rempli à l’argon offre une isolation environ 15% supérieure à celle d’un vitrage rempli d’air. Les cadres en PVC, connus pour leur faible conductivité thermique, limitent très bien les pertes de chaleur. L’aluminium, avec rupture de pont thermique, allie performance et esthétique, tandis que le bois offre une excellente isolation naturelle mais nécessite un entretien plus régulier. Si vous souhaitez en savoir plus sur comment choisir ses nouvelles fenêtres, selon les besoins spécifiques de votre habitat, nous vous renvoyons à notre article dédié.

Enfin, les innovations récentes dans les vitrages, comme les verres à faible émissivité, sont de toutes nouvelles solutions ! Ces vitrages réfléchissent la chaleur vers l’intérieur pendant les mois froids tout en limitant les rayons solaires en été. Ainsi, au-delà des gains en isolation thermique, ces technologies contribuent également à améliorer le confort en toute saison et à réduire votre consommation énergétique globale.

Quelques astuces pour améliorer l’isolation de vos fenêtres

Optimiser l’isolation des fenêtres existantes passe aussi par des solutions pratiques qui, en complément d’un vitrage performant, renforcent l’efficacité thermique globale de votre habitat. Par exemple, l’installation de joints d’étanchéité est une méthode simple et peu coûteuse pour limiter les infiltrations d’air. Ces joints comblent les espaces entre le cadre et la fenêtre, éliminent les courants d’air et réduisent les pertes de chaleur.

Une autre solution consiste à poser des films isolants thermiques sur les vitrages. Ces films, transparents et faciles à appliquer, peuvent diminuer les pertes thermiques jusqu’à 20%, tout en laissant passer la lumière naturelle. Associés à des rideaux thermiques épais, ces dispositifs offrent une barrière supplémentaire contre le froid en hiver et contre la chaleur en été.

Pour aller plus loin, des travaux complémentaires comme l’ajout de volets isolants ou roulants permettent de réduire les déperditions thermiques nocturnes jusqu’à 15%. Remplacer ses volets par des modèles performants contribue également à bloquer efficacement les transferts de chaleur, en particulier durant les nuits froides ou les périodes de forte chaleur estivale. Évidemment, réparer ou renforcer les cadres des fenêtres est une autre intervention très judicieuse, car en comblant les fissures et en optimisant l’étanchéité, on améliore considérablement les performances thermiques.

Porte entrée Alu

Title

Investir dans le remplacement de vos fenêtres

En moyenne, un remplacement complet des fenêtres permet de réduire les besoins en chauffage de 25%, une belle économie à l’échelle d’une année ! Si on prend une maison consommant 15 000 kWh par an,  celle-ci peut économiser 3750 kWh, soit environ 450€ sur la facture annuelle. Ces gains, combinés à une amélioration notable du confort thermique, font du remplacement des fenêtres la solution la plus rentable sur le long terme.

Dans les régions tempérées, le double vitrage est une solution idéale qui offre une isolation largement suffisante tout en restant abordable. Pour les zones aux hivers rigoureux ou lorsque l’isolation phonique est une priorité, le triple vitrage devient un choix pertinent grâce à sa capacité renforcée à limiter les déperditions thermiques et à atténuer les nuisances sonores. Enfin, dans les régions chaudes, les vitrages à contrôle solaire sont particulièrement adaptés pour limiter la surchauffe tout en réduisant les besoins en climatisation.

Si le coût initial d’un remplacement peut sembler élevé, environ 8000€ pour l’installation de huit fenêtres en PVC double vitrage, il s’amortit très rapidement. Le retour sur investissement est estimé vers 8 ans grâce aux économies d’énergie réalisées. De plus, plusieurs aides financières sont disponibles en 2024 pour alléger ce coût. Parmi elles, l’éco-prêt à taux zéro, une TVA réduite à 5,5%, ou encore les certificats d’économies d’énergie, qui offrent des primes cumulables. Au-delà des économies directes, le remplacement des fenêtres contribue à réduire l’empreinte carbone. Dans une maison chauffée au fioul, changer 10 fenêtres modernes peut réduire les émissions de CO2 de 1,5 tonne par an, un impact environnemental positif en accord avec les démarches très modernes de rénovation énergétique responsable.

Besoin d'installer de nouvelles fenêtres?

Confiez l’installation et la pose de vos nouvelles fenêtres à Mille et une Fenêtres. Contactez-nous dès aujourd’hui!