Vous avez enfin changé vos fenêtres ? Bien ! Terminé les déperditions de chaleur, les courants d’air intempestifs et l’humidité qui s’invite chez vous. L’investissement en valait la chandelle et vous voilà tranquille pour de longues années. En tout cas, si vous prenez soin de vos fenêtres. Car oui, comme pour tout équipement de la maison, leur performance et leur longévité ne sont garanties que si elles sont correctement entretenues. Sans entretien régulier, même les meilleures fenêtres peuvent voir leur isolation thermique et acoustique se dégrader, laissant place aux infiltrations d’air et aux ponts thermiques. Alors, comment éviter ces désagréments et préserver durablement vos ouvertures ?
Bonne nouvelle, l’entretien des fenêtres ne demande ni compétences particulières ni matériel coûteux, mais il requiert quelques gestes simples et réguliers. Mille et une Fenêtres vous explique comment entretenir vos fenêtres efficacement, selon leur matériau, pour qu’elles restent aussi performantes que le jour où elles ont été installées !
Pourquoi entretenir vos fenêtres ?
Selon les matériaux et les soins apportés, une fenêtre peut durer entre 25 et 50 ans. En revanche, un manque d’entretien peut réduire cette longévité de 40%, ce qui va vous obliger à les remplacer, un investissement bien plus coûteux qu’un simple entretien préventif.
Une attention particulière doit être portée aux différents éléments qui composent une fenêtre. Le cadre subit les effets du temps et des conditions climatiques. Le bois peut gonfler sous l’humidité ou se fissurer avec la sécheresse, l’aluminium peut s’oxyder en présence d’air salin, et le PVC a tendance à jaunir sous l’effet des UV. Si ces détériorations ne sont pas prises en charge à temps, elles compromettent non seulement l’esthétique des fenêtres, mais aussi leur efficacité isolante. Bien choisir ses fenêtres en fonction de leur matériau et de leur résistance aux conditions climatiques locales est une première étape importante, mais c’est leur entretien qui garantira leur longévité.
Les joints d’étanchéité sont importants dans la protection contre les infiltrations d’air et d’eau. Avec le temps, ils peuvent durcir, se fissurer ou même se détacher, ce qui réduit fortement l’efficacité thermique et favorise l’apparition de moisissures. Une vérification régulière permet de détecter ces signes d’usure et d’intervenir avant que les déperditions d’énergie ne deviennent trop importantes. Les systèmes de fermeture nécessitent également une attention particulière. Une poignée qui devient difficile à manœuvrer ou une serrure qui accroche sont souvent les premiers signes d’un problème mécanique. Un défaut d’entretien des ferrures peut entraîner des blocages ou des décalages de l’ouvrant, ce qui compromet l’étanchéité et le bon fonctionnement de la fenêtre.
Enfin, les grilles de ventilation, souvent situées sur la traverse haute du dormant, assurent la bonne circulation de l’air. Lorsqu’elles s’encrassent, la qualité de l’air intérieur diminue et l’humidité peut s’accumuler et favoriser la condensation sur les vitrages. Ces derniers, s’ils ne sont pas entretenus régulièrement, peuvent perdre en transparence et en performance isolante, surtout lorsqu’il s’agit de double ou triple vitrage. L’accumulation de poussières et de particules sur le verre impacte non seulement l’esthétique, mais aussi la capacité de la fenêtre à capter la lumière naturelle.
Les bonnes pratiques pour préserver les performances de vos fenêtres
La fréquence de nettoyage de vos fenêtres dépend principalement de l’environnement dans lequel elles se trouvent. Dans les zones urbaines ou industrielles, la pollution et les particules fines en suspension nécessitent un nettoyage une fois par mois pour éviter l’accumulation de résidus sur les cadres et les vitrages. En bord de mer, l’air salin et l’humidité accélèrent la corrosion et les dépôts sur les fenêtres, ce qui rend indispensable un entretien toutes les trois semaines ! Dans les zones résidentielles classiques, un nettoyage tous les deux à trois mois suffit généralement. Mais un entretien plus poussé des joints et des mécanismes est recommandé une à deux fois par an pour assurer leur bon fonctionnement.
Les produits utilisés doivent être adaptés aux matériaux pour éviter d’endommager les surfaces. Pour les fenêtres en PVC, l’idéal est un mélange d’eau tiède et de savon doux avec un pH compris entre 5 et 8. Les solvants agressifs comme l’acétone ou l’eau de Javel sont à proscrire, car ils peuvent altérer la surface ! Le jaunissement, fréquent sur le PVC blanc, peut être atténué en appliquant une pâte de vinaigre blanc et de bicarbonate de soude, laissée poser quelques minutes avant rinçage.
Les fenêtres en aluminium nécessitent peu d’entretien, mais doivent être nettoyées avec un chiffon doux et de l’eau savonneuse. Les taches plus tenaces peuvent être éliminées avec un solvant léger, comme de l’alcool ménager, toujours en veillant à bien rincer et sécher pour éviter toute trace d’humidité. Le bois étant un matériau vivant, il demande une attention particulière. Un nettoyage avec une éponge douce et du savon noir dilué est recommandé pour éviter que l’humidité ne s’infiltre et ne fasse gonfler le cadre. Il est également important de vérifier l’état du vernis ou de la peinture. Si des craquelures apparaissent, un léger ponçage suivi d’une nouvelle couche protectrice permet de prévenir l’usure. Tous les trois à cinq ans, un traitement fongicide et hydrofuge est conseillé pour éviter la prolifération de moisissures.
Un peu de maintenance préventive
Les joints d’étanchéité assurent une barrière contre l’air et l’humidité. Avec le temps, ils peuvent se durcir, se fissurer ou se détériorer sous l’effet des variations climatiques. Un nettoyage régulier avec un chiffon humide et un produit doux permet de retirer les impuretés et d’éviter leur dégradation prématurée. Pour prolonger leur souplesse, il est conseillé d’appliquer un lubrifiant au silicone une fois par an. Selon l’exposition des fenêtres, un remplacement des joints est à prévoir tous les 5 à 10 ans pour garantir une parfaite isolation. Les mécanismes de fermeture sont également soumis à l’usure. Les charnières, poignées, rails et crémones doivent être lubrifiés une à deux fois par an avec une huile sans acide ni résine, comme un lubrifiant au téflon ou une graisse graphitée. Une fenêtre qui coince en hiver peut être due à un gonflement du bois ou à un mécanisme grippé. Si un bruit de frottement apparaît, vérifier l’alignement et ajuster les fixations permet d’éviter une usure prématurée.
L’entretien préventif contribue aussi à améliorer l’efficacité énergétique grâce aux fenêtres. En appliquant un traitement hydrofuge sur les cadres en bois tous les 2 à 3 ans, on réduit les infiltrations d’eau et préserve l’isolation. Pour les fenêtres en PVC ou en aluminium fortement exposées au soleil ou au gel, des films protecteurs limitent les effets des températures extrêmes. En milieu urbain, un rinçage régulier permet d’éliminer les dépôts de pollution acide susceptibles d’endommager les surfaces.
Et si vos fenêtres nécessitent des réparations ?
Lorsque l’usure devient trop importante, il vous faut déterminer si une réparation suffit ou si un remplacement s’impose. Dans certains cas, une intervention permet d’éviter des dépenses inutiles. Si le cadre est en bon état mais que les joints sont usés, leur remplacement, estimé entre 15 et 50€ par fenêtre, permet d’éliminer les infiltrations d’air et d’eau tout en maintenant l’isolation thermique. Un vitrage fissuré peut être changé sans toucher au châssis, pour un coût allant de 100 à 300€ selon le type de verre. De même, une poignée ou une serrure défectueuse peut être remplacée indépendamment du reste de la fenêtre.
Par contre, lorsque la structure elle-même est endommagée, un remplacement devient inévitable. Une fenêtre en bois déformée ou pourrie ne peut être restaurée efficacement et doit être changée dans son intégralité. Un cadre en PVC présentant des fissures profondes ou une décoloration avancée nécessite une rénovation complète. L’aluminium, bien que résistant, peut aussi être affecté par la corrosion, créant des ponts thermiques qui compromettent l’efficacité énergétique. Selon le matériau et la taille de l’ouverture, le coût d’un remplacement total varie entre 500 et 1500€. Dans certaines situations, il est assez judicieux d’évaluer si vous avez de vraies raisons de changer vos fenêtres plutôt que d’opter pour une simple réparation. Une menuiserie vieillissante peut générer des pertes énergétiques trop importantes et augmenter la consommation de chauffage. Faire appel à un professionnel pour une inspection approfondie tous les cinq ans permet d’identifier les failles et d’anticiper les travaux nécessaires.
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